Aide harcèlement scolaire : dispositifs, numéros, prévention et accompagnement
Le harcèlement scolaire touche chaque enfant, élève, collégien, lycéen. Ce phénomène de violence physique ou psychologique, en école, collège, ou lycée, provoque détresse, isolement, perte de confiance. La victime de harcèlement scolaire subit un problème majeur pour sa scolarité, son bienêtre, sa santé mentale. Le cyberharcèlement, par réseaux sociaux, écran, ou contenu numérique, est aussi un délit.
Le ministère de l’Éducation nationale a mis en place des mesures : numéro unique 3018, 3020, plateforme de signalement, campagne de sensibilisation, programme de lutte contre le harcèlement, journée nationale de lutte, Safer Internet Day, prix Non au harcèlement. Le service public, les associations, les enseignants, les référents, les psychologues scolaires, la communauté éducative agissent.
À Hendaye, en tant que conseillère conjugale et familiale expérimentée, je propose un accompagnement personnalisé. En cabinet ou en visio, elle aide parents, enfants, adultes, à réagir, à signaler, à sortir d’une situation de harcèlement, avec des solutions, méthodes, écoute, et plan d’action adapté à chaque famille.
Comprendre le harcèlement scolaire : définition, formes et conséquences

Qu’est-ce que le harcèlement scolaire ?
Le harcèlement scolaire est défini comme un comportement agressif, intentionnel et répété exercé par un ou plusieurs élèves envers un autre, dans un établissement scolaire (école, collège, lycée). Il peut s’agir de moqueries, d’insultes, de menaces, de coups, ou encore d’un isolement volontaire d’un enfant. Ce type de violence répétée crée un déséquilibre de pouvoir entre l’agresseur et la victime, souvent dans un climat scolaire où la communauté éducative ne perçoit pas toujours la gravité du phénomène.
Selon le ministère de l’Éducation nationale, on estime qu’un élève sur dix serait concerné par une situation de harcèlement, soit environ 700 000 jeunes par an. Le harcèlement en milieu scolaire débute parfois dès le primaire, s’intensifie au collège, et peut se poursuivre au lycée ou dans l’enseignement supérieur.

Les différentes formes de harcèlement à l’école
Le harcèlement peut prendre plusieurs formes :
bousculades, coups, jets d’objets…
insultes, humiliations, surnoms blessants…
exclusion, isolement, rumeurs…
pression, menaces, chantage…
diffusion d’images humiliantes, messages insultants, piratage de comptes, harcèlement sur les réseaux sociaux ou via un écran.
Le cyberharcèlement touche particulièrement les collégiens et lycéens. Il est facilité par l’anonymat, la viralité, la permanence des contenus en ligne, et le manque de contrôle parental. Ce type de violence numérique est reconnu comme un délit par le code pénal.

Qui sont les victimes de harcèlement scolaire ?
Tout enfant ou adolescent peut devenir une victime de harcèlement scolaire. Néanmoins, certains facteurs de vulnérabilité sont souvent observés :
Différence physique ou vestimentaire
Handicap visible ou invisible
Origine sociale ou culturelle
Orientation sexuelle ou identité de genre
Réussite ou échec scolaire
Manque d’estime de soi ou isolement
Le harcèlement moral touche aussi bien les filles que les garçons, et ses conséquences sont souvent graves : anxiété, troubles du sommeil, phobie scolaire, baisse des résultats, voire tentative de suicide. La santé physique et psychologique de l’enfant harcelé se dégrade rapidement en l’absence de prise en charge.

Qui sont les victimes de harcèlement scolaire ?
Tout enfant ou adolescent peut devenir une victime de harcèlement scolaire. Néanmoins, certains facteurs de vulnérabilité sont souvent observés :
Différence physique ou vestimentaire
Handicap visible ou invisible
Origine sociale ou culturelle
Orientation sexuelle ou identité de genre
Réussite ou échec scolaire
Manque d’estime de soi ou isolement
Le harcèlement moral touche aussi bien les filles que les garçons, et ses conséquences sont souvent graves : anxiété, troubles du sommeil, phobie scolaire, baisse des résultats, voire tentative de suicide. La santé physique et psychologique de l’enfant harcelé se dégrade rapidement en l’absence de prise en charge.
Les signes qui doivent alerter les parents et les enseignants
Les situations de harcèlement scolaire ne sont pas toujours évidentes à repérer. Beaucoup d’enfants victimes se taisent par honte, peur, ou par manque de confiance en l’adulte. Il est donc essentiel de savoir observer certains changements de comportement, qui peuvent être autant de signaux d’alerte :

Repli sur soi, refus de se rendre à l’école, au collège ou au lycée

Maux de ventre ou de tête à répétition, troubles du sommeil

Baisse des résultats scolaires, perte de motivation

Changement soudain d’attitude : tristesse, colère, anxiété

Silences prolongés, refus de parler de la journée scolaire

Dégradation des relations avec les camarades ou les enseignants

Le témoignage, une étape difficile mais essentielle
Briser le silence est souvent la première étape vers une prise en charge efficace. Encourager un collégien ou un lycéen à témoigner demande du temps, de la bienveillance, et une écoute active. Un climat de confiance est indispensable pour que la personne harcelée ose parler, même de manière indirecte (dessin, message écrit, émotion partagée…).
Le rôle clé des adultes : réagir sans minimiser
Un parent, un enseignant, un professionnel de l’éducation ou tout adulte référent joue un rôle fondamental dans la détection et la gestion du harcèlement scolaire. En cas de témoignage ou de soupçon, il est crucial de :
Écouter sans juger, en respectant la parole de l’enfant
Éviter de minimiser (“ce ne sont que des moqueries”) ou de culpabiliser la victime
Recueillir des preuves (messages, photos, témoignages)
Contacter l’établissement scolaire, la direction, ou le référent harcèlement
Utiliser les numéros d’appel gratuits : 3020 (conseil) ou 3018 (cyberharcèlement)
Des dispositifs d’écoute anonyme sont disponibles pour les jeunes, les familles, les professionnels, afin de recevoir un accompagnement personnalisé et des conseils adaptés.

Les dispositifs publics de lutte contre le harcèlement scolaire
Face à l’ampleur du phénomène de harcèlement scolaire, l’Éducation nationale a déployé une politique de lutte structurée, avec plusieurs mesures phares :
ligne gratuite pour les familles, les élèves ou les témoins. Ce service est anonyme et disponible du lundi au vendredi.
dédié au cyberharcèlement, accessible 7j/7, via téléphone, chat, ou plateforme numérique.
chaque année en novembre, pour sensibiliser tous les acteurs.
pour éduquer aux usages numériques responsables.
dispositif de prévention, formation des personnels, mise en place de référents, et création de communautés protectrices dans les établissements.
concours national porté par le ministère pour encourager les jeunes à créer des messages de prévention.
Ces outils publics ont pour objectif de permettre à chaque élève victime de trouver rapidement un point de contact, une écoute, une solution concrète, en lien avec les enseignants, la direction ou les psychologues scolaires.

Le rôle essentiel de la famille et des proches
Les parents sont souvent les premiers témoins ou interlocuteurs de confiance pour un enfant victime de harcèlement. Ils peuvent :
Les familles doivent aussi être informées sur les ressources disponibles : sites internet officiels, associations d’aide aux victimes, protocole de prise en charge, et contenus de sensibilisation accessibles

L’accompagnement professionnel : une clé souvent décisive
Si les dispositifs publics sont indispensables, l’accompagnement personnalisé proposé par un professionnel qualifié permet souvent une prise en charge plus humaine, plus adaptée, notamment dans les cas complexes ou persistants.
À Hendaye, en tant que conseillère conjugale et familiale, je propose une écoute active et une approche sur-mesure pour :
aider l’enfant harcelé à exprimer sa souffrance,
restaurer la communication entre l’enfant, ses parents, et l’école,
construire un plan d’action réaliste, dans le respect du rythme de chacun,
accompagner également les frères et sœurs, témoins, ou adultes démunis face à la situation.
Que ce soit en présentiel dans mon cabinet à Hendaye (Ongi Espace Santé) ou en visio, j’accueille toute personne concernée par une situation de harcèlement scolaire, dans un cadre sécurisant et confidentiel.
Prévenir le harcèlement scolaire dès le plus jeune âge

L’éducation à la bienveillance : un apprentissage fondamental
La prévention du harcèlement scolaire commence très tôt, dès l’école primaire, voire en maternelle. Les attitudes violentes, les moqueries, les comportements d’exclusion peuvent apparaître dès les premières interactions sociales. Il est donc essentiel d’éduquer à l’empathie, au respect de l’autre, et au vivre-ensemble.
Les enseignants, les personnels éducatifs, mais aussi les parents, jouent un rôle clé dans cette mission éducative. Il s’agit de :
promouvoir la tolérance et la diversité,
apprendre à gérer les émotions,
valoriser les comportements positifs,
encourager la prise de parole en cas de témoignage ou de doute.
Ces apprentissages participent à créer un climat scolaire positif, fondement d’un environnement protecteur pour les élèves.

Développer l’estime de soi pour mieux se protéger
Un enfant sûr de lui, conscient de sa valeur, capable d’exprimer ses émotions, sera plus à même de se défendre, de demander de l’aide et de ne pas culpabiliser s’il devient victime de harcèlement.
L’estime de soi se construit au quotidien, à travers :
la valorisation des réussites, même petites,
le soutien affectif et verbal,
une écoute attentive des ressentis,
l’encouragement à l’autonomie.
Les accompagnements thérapeutiques ou éducatifs permettent également d’aider les enfants ou les adolescents en difficulté, en renforçant leur confiance et leur résilience.

Impliquer tout le groupe : vers une communauté éducative protectrice
Prévenir le harcèlement, ce n’est pas seulement agir pour les victimes et contre les auteurs : c’est aussi mobiliser les témoins, les pairs, le groupe classe dans une dynamique collective de solidarité.
Le programme pHARe, lancé par le ministère de l’Éducation nationale, insiste sur la notion de groupe protecteur. Il encourage :
la formation d’ambassadeurs élèves,
des jeux de rôle, ateliers, quiz pour sensibiliser,
des actions pédagogiques pour développer l’esprit critique,
la mise en place de questionnaires anonymes pour détecter les situations de harcèlement.
Créer une communauté protectrice au sein de chaque établissement scolaire, c’est permettre à chaque élève d’évoluer dans un espace sûr, où la parole circule et où le harcèlement ne trouve pas de place.
En quoi consiste l’accompagnement proposé par Marie Dupuis ?

Un espace confidentiel et bienveillant pour sortir de l’isolement
Lorsque l’on est confronté à une situation de harcèlement scolaire, il est souvent difficile de savoir vers qui se tourner. Les parents, les élèves, mais aussi les adultes témoins peuvent se sentir démunis, en incapacité d’agir ou d’apporter une solution rapide.
C’est pour répondre à ces besoins d’écoute et d’accompagnement que je propose un cadre sécurisant, dans mon cabinet situé à Ongi Espace Santé, ou en consultation à distance (visio). L’objectif est de permettre à chacun — enfant, adolescent, parent, ou enseignant — de trouver un espace de parole libre, sans jugement, dans un temps dédié à la compréhension de la situation et à la construction de solutions concrètes.

Un accompagnement adapté à chaque situation
Chaque situation de harcèlement scolaire est unique. Il n’existe pas de protocole universel, mais des outils, des méthodes et une posture professionnelle qui permettent de répondre avec justesse aux besoins de la personne concernée.
Je mets en œuvre une démarche d’accompagnement fondée sur :
- l’écoute active, pour recueillir les faits, les ressentis, les blocages,
- la reconstruction de l’estime de soi pour les victimes de harcèlement,
- l’aide à la prise de parole, notamment pour les jeunes en situation de souffrance scolaire,
- la transmission d’une méthode de communication qui désamorce l’agressivité et le harcèlement
- la médiation familiale, pour réengager le dialogue au sein du foyer et transmettre la méthode de communication qui désamorce le harcèlement aux parents afin qu’il puisse la partager et entraîner leur.s enfant.s,
- la préparation à l’échange avec l’établissement scolaire, si nécessaire,
- l’identification des ressources extérieures disponibles : référents scolaires, numéros d’aide, associations locales, etc.
Les familles peuvent ainsi trouver un soutien global, mêlant analyse de la situation, recherche de solutions, et mise en confiance pour agir sans subir.

Une professionnelle expérimentée et engagée
Avec plus de 20 ans d’expérience en institutions et en cabinet, j’ai accompagné de nombreuses familles confrontées à des situations complexes, liées à la scolarité, au harcèlement, à la phobie scolaire ou aux difficultés relationnelles. Je suis formée à l’AFCCC, certifiée, et soumise à un code de déontologie strict.
Ma pratique repose sur des valeurs de respect, de non-jugement, de bienveillance et sur un accompagnement au rythme de chacun. J’interviens dans une démarche complémentaire aux actions du service public, pour offrir un soutien professionnel de proximité, à Hendaye comme à distance.




FAQ – Harcèlement scolaire : vos questions les plus fréquentes
Deux numéros sont à retenir :
3020 : numéro vert national pour les situations de harcèlement scolaire. Gratuit, anonyme, confidentiel.
3018 : ligne dédiée au cyberharcèlement (réseaux sociaux, SMS, plateformes).
Ces lignes sont disponibles pour les parents, élèves, témoins, ou professionnels.
On parle de harcèlement scolaire lorsque les violences (verbales, physiques ou psychologiques) sont répétées, intentionnelles, et qu’elles visent un même élève, créant une situation de souffrance durable et de déséquilibre.
Oui. Depuis la loi de mars 2022, le harcèlement scolaire est reconnu comme un délit, inscrit au code pénal, avec des peines pouvant aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement si la victime se suicide ou tente de le faire. Le cyberharcèlement est également concerné.
Oui. L’accompagnement professionnel permet à l’enfant victime de se reconstruire émotionnellement, de reprendre confiance, et de retrouver un sentiment de sécurité. Il peut aussi apaiser les tensions familiales, et favoriser un retour à une scolarité plus sereine.
Oui. Marie Dupuis reçoit en visio les personnes qui ne peuvent pas se déplacer à Hendaye. Les consultations en ligne offrent les mêmes garanties de confidentialité, d’écoute et d’efficacité que les rendez-vous en cabinet.
Le signalement peut se faire de plusieurs façons. Vous pouvez d’abord en parler à un enseignant, au professeur principal, à la vie scolaire ou à la direction de l’établissement. Certains collèges et lycées disposent d’un référent harcèlement formé pour accompagner les élèves victimes. Il est aussi possible de déposer un signalement via les plateformes numériques officielles, ou en appelant le numéro unique 3018, notamment en cas de cyberharcèlement. Ces démarches permettent de mettre en place un protocole de prise en charge, dans le respect du climat scolaire et de la confidentialité des personnes concernées.